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Bets LT (1/2) : Bella Italia

  • Photo du rédacteur: martos1432
    martos1432
  • 14 févr. 2020
  • 10 min de lecture

Dernière mise à jour : 9 août 2020

Pour ce premier opus sur mes paris long terme, cap sur l'Italie avec quelques "values" à mes yeux pour le prochain Giro et pour Milan-San Remo.

L'intérêt des bets LT en cyclisme est de dénicher des côtes susceptibles de considérablement baisser lors des prochains mois ou semaines. Nous ne cherchons pas forcément le pari principal pour la course en question mais bien prendre la côte qui nous intéresse au plus haut et battre nettement la closing odd. Grosses cotes, petites mises donc généralement pour ces paris long terme. En 2019 nous avions sur ce schéma partagé sur betivore des paris comme Bernal @ 25 ou Pinot @ 67 pour le Tour (closing @ 3,5 pour le futur vainqueur)


TOUR D’ITALIE : du 9 au 31 mai 2020


Le Giro de cette année sera extrêmement ouvert. La particularité du parcours du prochain Tour de France a incité la plupart des grimpeurs habitués aux joutes italiennes à se focaliser sur La Grande Boucle. En effet, le prochain Tour de France pourrait constituer leur seule véritable chance de défiler en jaune sur le Champs Elysées. Cette année, pas de Pinot, Roglic, Bernal, Landa, ni même Lopez sur les routes du Giro donc. Carapaz, le vainqueur sortant fait figure de favori devant le vieillissant Nibali et l’irrégulier Simon Yates. Bardet arrive dans l’inconnu, Fuglsang dans la controverse et Evenepoel sans expérience sur 3 semaines. C’est pourquoi je pense qu’en bet LT il est sans doute intéressant de poser de touts petits billets sur d’énormes cotes qui pourraient être amenées à considérablement baisser dans les mois à venir. Je pars donc sur deux coureurs prometteurs que je vois exploser cette saison et pourquoi pas s’approcher du podium lors du prochain Giro qui me semble propice à une surprise.

Deux petites mises donc en « gagnant / placé » sur le book hippique qui est le seul à pouvoir couvrir le scénario podium.


Hugh Carthy (Britannique, 25 ans, EF Pro Cycling)

©GruberImages

Tout d’abord, je pars sur le jeune britannique Hugh Carthy @ 125. Carthy a explosé l’an passé et s’est révélé sur la 3e semaine du Giro en se montrant comme un des tout meilleurs grimpeurs de l’épreuve. Carthy déjà impressionnant dans un rôle d’équipier en Romandie, a aussi montré toute l'étendue de son talent quelques semaines après le Giro avec son raid solitaire sur le Tour de Suisse, gravissant seul en tête 3 sommets à plus de 2000m pour remporter la plus belle victoire de sa carrière. Si les mauvaises langues diront que son directeur sportif l’a bien aidé ce jour là, sa performance en Suisse me semble tout de même hors du commun. Il devrait être le leader sur le prochain Giro d'une équipe Education First en constants progrès. Carthy a annoncé vouloir centrer sa saison sur cette course qu’il apprécie particulièrement. Il vise officiellement le top 10 mais pense qu’un top 5 est réalisable. Avec la concurrence proposée cette saison en Italie, je pense pour ma part que s’il franchi un nouveau pallier en 2020, le podium ne devrait pas être loin. Le Giro devrait se jouer en troisième semaine lors des trois étapes mastodontes proposées par l’organisation (17e, 18e et 20e étape avec les ascensions de cols mythiques, hauts en altitudes, comme le Stelvio, l’Agnel ou l’Izoard). Un parcours qui devrait lui convenir donc, si l'on prend en considération ses performances de 2019 sur le Giro et le Tour de Suisse. Pas mauvais contre-la-montre, Carthy grâce notamment au fameux matériel EF, pourrait même prendre du temps à Nibali et Carapaz sur les 54 kms chronométrés du prochain Giro. Pour moi, la belle côte du mois de mai.


Jack Haig (Australien, 25 ans, Mitchelton Scott)


Ma deuxième petite mise, je la pose sur l’Australien Jack Haig @ 225.

Encore plus aléatoire comme bet, la côte me paraît pourtant bien au dessus de ce qu’elle devrait être. Tout d’abord, nous n’avons aucune certitude sur le fait que Haig s’aligne sur le Giro. S’il ne prend pas part à la course, le pari sera toutefois remboursé. Par ailleurs, nous savons que Simon Yates devrait être le leader de son équipe pour cette course. Vous allez me dire : mais alors pourquoi parier sur Haig ? La raison est simple, Simon Yates m’inquiète de plus en plus. Loin de sa forme affichée lors de la saison 2018, Yates n’a pas pu se défendre en mai dernier sur le Giro, 8e sans réellement peser sur la couse. Aucune autre performance marquante sur les classements généraux, Yates ne m’a pas rassuré non plus lors de sa rentrée 2020 alors qu’il disait être motivé pour bien figurer lors de l’été Australien. Alternant le bon (3e à Paracombe) et le moins bon, comme à son habitude, Yates a même été très inquiétant sur l’Herald Sun Tour.

Pour moi, il serait dangereux pour une équipe comme la Mitchelton de tout miser sur ce coureur, tant il est irrégulier et susceptible d’avoir un jour sans durant les 3 semaines de course.

C’est pourquoi, je pense que s’il est aligné en mai prochain, Jack Haig le sera en leader de rechange et non en tant que domestique du britannique.


Haig est un coureur qui est vraiment en train d’exploser. Solide l’an passé (4e de Paris-Nice, 2e d’une étape du Dauphiné après un travail d’équipier sur les autres étapes pour Adam Yates, plusieurs tops 10 sur les courses d’une semaine), Haig m’a surtout impressionné en fin de saison lorsqu’il semblait être un des tous meilleurs puncheurs du plateau, que ce soit sur les épreuves canadiennes, italiennes ou même sur le GP Ouest France (3e à Plouay, 6e du Lombardie).

Haig dès sa rentrée a aussi rassuré sur sa régularité (2e du Tour de Valence derrière Pogacar) alors qu’il a précisé n’avoir pas forcément cravaché cet hiver pour être au top en tout début de saison.


Haig semble avoir le profil idéal de la belle surprise en tant que leader de rechange et pourrait suivre les exemples de Carapaz (numéro 2 derrière Landa au départ du Giro 2019), Bernal (numéro 2 derrière Thomas au départ du Tour 2019) ou encore de Pogacar (numéro 2 derrière Aru au départ de la Vuelta 2019).



Hugh CARTHY @ 125 (E/W) 0,33% sur PMU.fr Jack HAIG @ 225 (E/W) 0,25% sur PMU.fr


ERRATUM : Pmu a baissé la cote des picks à la prise du bet alors que mon article était prêt. Pour ceux qui peuvent jouer HA vérifier s'il n'y a pas mieux. Pour la BK je considèrerai les côtes ajustées : CARTHY @ 100 ; HAIG @ 175



MILAN - SAN REMO : 21 mars 2020


L'info est tombée, le Poggio sera finalement bel et bien au programme de l'édition 2020 de la Classicissima.

Pour ce qui est de mes bets long terme, j'en propose 2. Un qui couvre le scénario "sprint" et l'autre le scénario "puncheur". Pour le premier je n'ai malheureusement pas pu le partager sur le moment à cause de la clôture du bookmaker, mais je vais le développer car je pense que la confirmation du Poggio pourrait permettre une sortie de la côte dans les prochaines semaines aux alentours de celle que j'ai prise. On intégrera ce pari à la BK si cela se confirme. A ne pas prendre en dessous de 15 je pense.


Fernando Gaviria (Colombien, 25 ans, UAE Team Emirates)


Je l’avais déjà abordé dans l’article « les coureurs à suivre en 2020 » et j’ai sauté le pas pendant le Tour de San Juan en posant ma mise sur Fernando Gaviria. Pour moi le timing du bet était le bon, pour différentes raisons. Malheureusement, Bwin a fermé le marché dans la foulée et a réouvert bien plus bas le lendemain. Aujourd’hui @ 12 sur Netbet je ne prendrai pas à cette côte car je pense que ça peut réouvrir aux alentours de 15 sur les books principaux étant donné que le Poggio a été confirmé depuis. Aligné sur le Tour de San Juan avec son « Partner In Crime » Maximiliano Richeze, je voyais bien Gaviria remporter plusieurs étapes avec la manière. De quoi se faire un peu remarquer par les bookmakers, lui qui s’est fait petit en 2019. Ça n’a pas loupé avec 3 belles victoires au compteur. Par ailleurs, Julian Alaphilippe, le vainqueur sortant de l’épreuve italienne, a mainte fois répété qu’il n’en faisait pas une priorité cette année, lui privilégiant la préparation au Tour des Flandres qui devrait constituer son objectif de début de saison. Le français a même laissé entendre une potentielle non participation au monument Italien. Si tel est le cas, Alaphilippe qui est le favori des bookmakers, ferait nettement baisser la cote de ses adversaires, Gaviria y compris. De plus, une telle décision du Français pourrait inciter la Quick-Step à changer son fusil d’épaule et viser un sprint massif pour Sam Bennett. Un sprint, c’est bien le scénario que je m’imagine cette saison. Une Quick-Step, souvent détentrice des clés de la course, une UAE de plus en plus solide pour Gaviria, Lotto qui devrait, même si Gilbert aura sans doute de la liberté, faire confiance à Ewan qui s’affirme comme peut-être le meilleur sprinteur du monde, et une équipe Cofidis bâtie pour épauler Viviani dans sa quête de « La Classicissima », les équipes favorables à une course cadenassée et un sprint seront nombreuses cette année. Ewan fait bien évidemment figure de favori dans ce scénario de course. Le second de l’édition 2018 vise Milan – San Remo et se montre de plus en plus rapide depuis le dernier Tour de France. Néanmoins, j’ai comme l’impression que la petite fusée Australienne est en train d’évoluer. Je le trouve de moins en moins solide dans les vallons mais par contre de plus en plus fort en vitesse pure et en explosivité, sur des efforts donc plus courts. Sera-t-il mis en difficulté par le Poggio plus qu’en 2018 ? Je le pense. Sa prestation sur l’étape 5 du Tour Down Under va en faveur de cette hypothèse. Kerby Hill ayant sérieusement entamé ses ressources pour le final, Ewan n’a pas pu jouer ses chances dans le dernier kilomètre. Rassurant tout de même sur la Cadel Evans Road Race, Ewan reste le client le plus sérieux en cas de sprint pour Gaviria. Peut-être qu’une couverture sera de mise au moment de l’épreuve mais le bet LT est pas intéressant à ce jour (peu de chance de chute de la côte déjà relativement basse).


Viviani quant à lui ne me paraît pas être une assurance tout risque, surtout depuis qu’il évolue à la Cofidis. Pas forcément hyper rapide sur ses premiers tours de roue, il a aussi joué de malchance en chutant lourdement à Stirling, l’adaptation semble plus difficile que prévue.

Reste évidemment Bennett, mon pari sur cette épreuve en 2019 @ 60 en LT, qui semble lui être taillé pour cette course. Barré par Sagan sur Milan-San Remo lorsqu’il était à la Bora, Bennett sera sans doute un sérieux candidat à la victoire en cas de sprint. Son manque de référence sur des courses si longues me fait pencher toutefois vers le colombien qui a déjà prouvé ses aptitudes sur cette course est déjà passé tout proche de la victoire par le passé.

Enfin qu’en sera t il des autres sprinteurs ? Pour moi Demare aura un coup à jouer. Vainqueur en 2016, le français a toujours été en forme à cette période de l’année et pourrait monter une nouvelle fois sur le podium. Je pense toutefois qu’il devrait trouver plus fort que lui pour la victoire, surtout si le sprint est fait de manière classique, avec tout le gratin et sans chutes préalables. A noter également la première participation de Pascal Ackermann qui pourrait bien être le leader de la Bora au détriment de Sagan. Que sera-t-il capable de réaliser au bout de près de 300 kms de course ? Cela reste un point d’interrogation pour le moment. Il me semble aussi en dessous de Gaviria en vitesse pure lorsque le colombien est à 100% de ses capacités. Matthews, Sagan, Colbrelli, Nizzolo, pourquoi pas Bonifazio pourraient bien figurer mais sont pour moi en retrait niveau pointe de vitesse. Maintenant, qui pour attaquer dans le Poggio ? Sans doute Mathieu Van der Poel, Gilbert, Trentin, Bettiol peut être Formolo, Van Aert, Nibali, Kwiatkowski … Au sortir du Tirreno, le prodige néerlandais devrait avoir la forme suffisante pour jouer dans le final. Néanmoins, qui sera prêt à collaborer avec le champion du monde de cyclo-cross dans les 5 derniers kilomètres de l’épreuve ? Pas grand monde à mon avis, vous allez me dire il en a pas besoin et c’est peut-être vrai. Mais pour moi cela pourrait être suffisant pour favoriser un retour des solides équipes de sprinteurs qui seront emmenées et boucher une quinzaine de seconde dans les 2 derniers kilomètres.

Gaviria devrait alors profiter du travail de Kristoff et ensuite Richeze pour le mettre sur orbite. Matej Mohoric (Slovène, 25 ans, Bahrain - McLaren)

Le scénario puncheur n’est tout de même pas à écarter et dans ce scénario mon dévolu se porte sur Matej Mohoric.


Le slovène est un énorme moteur. Passé peut être un peu tôt dans les rangs professionnels après avoir remporté coup sur coup les mondiaux Junior et Espoir en 2012 et 2013, on oublie assez vite que Mohoric n’a que 25 ans tant on a l’impression de le voir dans le peloton depuis des années.

Vainqueur d’étape sur le Giro (2018) et sur la Vuelta (2017), Mohoric a vécu sa saison la plus accomplie en 2018 avec des succès notamment sur les classements généraux du Tour d’Allemagne et du BinckBank Tour.

Malgré une bonne préparation selon les dires de son DS, Mohoric n’a pas pu confirmé l’an passé. Tourné vers les classiques flandriennes, Mohoric, qui s’estimait léger pour ces courses (72kgs l’an passé), s’y est quelque peu cassé les dents. Il a manqué de force ou parfois d’intelligence tactique avec des attaques souvent trop lointaines. Son seul résultat marquant restera sa 5e place un peu plus tôt dans la saison sur Milan - San Remo (déjà).

Mohoric revient aux fondamentaux cette saison, il a perdu 2 kgs (70 kgs aujourd’hui) et voudrait se préparer pour challenger progressivement les courses par étapes. Il pense avoir passé un nouveau cap cet hiver et la forme qu’il a affiché sur le Tour de Valence pourrait être un signe positif. 12e au sommet de Cullera (étape remportée par son compatriote Pogacar), Mohoric a, dès le lendemain, pris une 3e place sur un sprint massif derrière les spécialistes Groenewegen et Jakobsen. Déjà parmi les meilleurs puncheur après le Poggio l’an passé, Mohoric, qui est sans doute le meilleur descendeur du peloton, devrait être à l’avant sur la Via Roma en cas de scénario écartant les purs sprinteurs. Ses progrès en sprints entrevus sur le Tour de Valence pourraient alors lui permettre de créer la surprise. Mohoric a annoncé à la presse slovène qu’il serait le leader de la Barhaïn McLaren sur les Strade Bianche et sur Milan - San Remo, deux courses qu’il a coché sur son calendrier. A lui de jouer maintenant.



Matej MOHORIC @ 51 (0,4%) sur Bwin.fr

Fernando GAVIRIA @ 16 (1%) sur Bwin.fr (plus dispo, attendre l’oppening sur les books principaux) Paris annulés pour cause de Covid-19

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