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Giro d'Italia 2022 - Stage 10

  • Photo du rédacteur: martos1432
    martos1432
  • 17 mai 2022
  • 4 min de lecture

Pescara > Jesi : 194.30 Km


Le parcours :


Le scénario :


Une étape en deux temps, 100 kms totalement plats et 95 vallonnés sans trop de répits. Des routes parfois étroites même des murs par endroits, la deuxième partie de cette étape pourrait permettre aux puncheurs de se démarquer. La présence de Mathieu Van der Poel, comme à Naples va focaliser les attentions et dicter le rythme de la course, la lutte au maillot cyclamen aussi, bien qu'il n'y ait que 25 pts à l'arrivée de cette étape, l'érythréen Biniam Girmay peut espérer refaire une bonne partie de son retard sur Arnaud Demare aujourd'hui. Van der Poel tentera obligatoirement la quête à une deuxième victoire d'étape, c'est peut-être celle qui lui convient le mieux sur ce Giro des étapes restantes, néanmoins, comme à Naples, "le gosse" aura du mal à se défaire de ses adversaires direct. Premièrement parce qu'il est forcément marqué de près, mais surtout parce que je pense qu'il n'est pas à son top niveau. C'est la première fois que Mathieu Van der Poel va si loin dans une course par étapes, et il a fait déjà énormément d'efforts, faisant la course quasiment à chaque jour. S'il a concédé avoir été obligé de courir "plus intelligemment" lors des classiques cette année du fait d'un manque de préparation, Van der Poel semble bien décidé à reprendre ses vieilles habitude de courir à l'instinct. Malgré tout, je pense que les difficultés de cette étape ne sont pas insurmontables et que les books sous évaluent la probabilité de sprint réduit. La première partie plane devrait pouvoir permettre aux équipes de sprinteurs de contrôler, l'ascension la plus difficile survient à 70 kms de l'arrivée et les ascensions finales ne semblent pas être plus difficiles que ce que l'on peut rencontrer sur un Milan - San Remo par exemple. L'étape de Naples me paraissait bien plus difficile sur ce point. Enfin, le niveau des puncheurs de ce Giro n'est pas celui d'un Milan - San Remo, Van der Poel semble un poil émoussé, viennent derrière lui Mauro Schmid, Biniam Girmay (qui pourrait attendre le sprint) ou encore des coureurs comme Alessandro Covi, Vincenzo Albanese ou Bauke Mollema, pas forcément de quoi dynamiter la course comme le ferait un Julian Alaphilippe. En posant mes probabilité je donne 5% de chance à une échappée matinale classique, 5-10% pour un gros groupe d'échappée avec des puncheurs confirmés qui partent dans la première partie de l'étape, 50-60% pour des puncheurs qui sortent dans la seconde moitié de l'étape et bien 30-40% de chance de sprint réduit.

Dans le scénario sprint réduit, je pense qu'un Caleb Ewan en jambe peut largement encaisser cette étape. Il a déçu depuis le début de ce Giro mais ce coureur est sur courant alternatif et ce ne serait pas la première fois qu'il surprendrait là où on ne l'attend plus après avoir déçu précédemment. Il a montré sur l'étape d'ouverture en encaissant une difficulté sur laquelle je ne l'attendais pas qu'il arrivait sur ce Giro avec une excellente condition, et sa chute ce jour là est maintenant je l'espère qu'un lointain souvenir, 11 jours après. Ewan a réalisé de belles choses sur des étapes encore plus difficiles comme à Frascati en 2019, et ce finish typé Poggio est dans ses cordes. Les ascensions n'excèdent pas 10 minutes d'effort, ce qui semble être la limite pour Ewan. Ajoutons à cela un sprint en léger faux plat montant (2%), le spot quasi idéal pour la Pocket Rocket, et il me semble qu'il ne faudra pas écarter l'Australien de la réflexion aujourd'hui. Ewan a concédé qu'il n'irait pas plus loin que l'étape 13, il lui reste deux opportunités d'après ses dires sur les étapes d'aujourd'hui et celle de demain, il tentera le coup à fond pour y décrocher au moins un bouquet, chose pour laquelle il est venu sur ce Giro. Déchargés d'un poids après la victoire de De Gendt, les Lotto Soudal bien qu'ils n'aient pas le train de sprint idéal pour Ewan semblent avoir une équipe suffisamment solide pour contrôler un parcours vallonné avec Moniquet, Holmes, Vanhoucke mais aussi et surtout Thomas De Gendt revenu à son meilleur niveau.

"Ma meilleure performance a été la première étape. J'ai très bien grimpé et je sentais que j'avais les jambes pour gagner. J'ai donc emporté beaucoup de bonnes choses avec moi de cette étape, mais pour le reste, je n'ai pu sprinter qu'une seule fois et ce n'était pas un très bon sprint. Mais je me sens toujours bien on verra donc dans les prochains jours si j'ai les jambes pour gagner. Je le crois, mais il faut que tout se passe bien. Les étapes du mardi et du mercredi sont des opportunités pour moi. L'étape de mercredi en particulier sera normalement un sprint, car elle est complètement plate. Mardi sera un peu plus difficile. La première partie est plate puis il y a de courtes collines à la fin. Si j'ai de très bonnes jambes, ça ira, mais on verra comment je me sens. J'espère pouvoir sprinter." Caleb Ewan, IndeLeiderstrui.nl

En cas de scénario puncheur, légèrement plus probable pour moi, j'ajoute une couverture sur le top3 de Mauro Schmid dont la cote proposée par NetBet et FrancePari est un cran au dessus du marché. Le suisse est celui qui m'a fait la meilleure impression à Naples et semble être un des seuls à pouvoir jouer yeux dans les yeux avec Van der Poel dans la filière punch sur ce Giro. Mini couverture aussi sur Arnaud Demare qui, comme Ewan me semble trop haut avec la probabilité que je donne à une course moins décousue.


Mes paris :

Caleb Ewan @ 25 (0,35%) Unibet Mauro Schmid T3 @ 4,50 (0,25%) NetBet / France-pari Arnaud Demare @ 42,5 (0,05%) PMU

 
 
 

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