top of page
  • Photo du rédacteurmartos1432

Paris-Nice 2020 : étape 2

Dernière mise à jour : 9 août 2020

Chevreuse - La Chalette sur Loin : 166kms / D+ : 1173 m

Sans doute trop gourmand sur mes picks hier, je reste sur quelques regrets après la première étape. Tout d'abord on peut regretter que Higuita n'ait pas eut les ressources pour suivre ses concurrents directs au CG que sont Teuns et Schachmann dans la dernière ascension sans quoi il se serait retrouvé dans la position idéale imaginée dans notre scénario de course. Sans doute trop émoussé par le vent, la pluie et les bordures nous en avons appris un peu plus sur cette pépite malgré tout encore fraiche sur le tableau cycliste. Mais je regrette surtout cette chute survenue au détour d'un rond point à environ 80 kms de l'arrivée alors que la course s'emballait et que le peloton se scindait en plusieurs morceaux. Benoit Cosnefroy et Anthony Turgis, deux de nos choix allaient gouter le bitume en compagnie de Bardet, Barguil et Kung notamment et perdre toute chance de victoire alors qu'il étaient idéalement placés, dans le premier groupe qui était en train de se dégager. Surtout pour Cosnefroy, je pense que c'était l'occasion idéale pour jouer aux avants postes avec Benoot et Alaphilippe. Mais on ne refera pas la course, pendant ce temps là, l'allemand Maximilian Schachmann pouvait remercier Teuns et Higuita d'avoir été comme lui inattentifs et de s'être fait prendre au piège des bordures. En effet, sans leurs équipes Barhein McLaren et EF Pro Cycling il est fort peu probable que le vainqueur du jour aurait revu la tête de course. Il pourra également payer un restaurant à Ivan Garcia Cortina qui à lui tout seul est parvenu à maintenir à distance respectable la fugue de Benoot et Alaphilippe. Dans le final, on ne peut rien enlever à Schachmann qui s'est montré suffisamment costaud pour faire ce que l'on attendait de Higuita, à savoir suivre son rival à l'attaque et profiter du boulot de ses compagnons d'échappée dans les tous derniers kilomètres pour les battre au sprint. Aujourd'hui on va revenir aux basiques et ne pas partir dans des analyses farfelues. Un sprint est attendu, sans doutes des bordures encore. C'est pourquoi la mise ne sera pas démesurée et que l'on va privilégier un sprinteur bien entouré.

Le parcours :

Du plat, du plat et encore du plat. Mais ce que nous retiendrons de cette étape c'est qu'elle se fera en direction Sud Est avec un vent d'Ouest donc essentiellement 3/4 dos. Néanmoins, les conditions météo devraient être moins difficiles qu'hier avec très peu de risque de pluie et un vent moins fort. Le risque de bordure du fait de la direction du vent, des routes dégagées et de la possibilité de rafales à 45-50 km/h est toutefois toujours présent.

La ligne droite finale fait 2500 m en direction Sud Ouest donc avec un vent 3/4 face. Une ligne droite suffisamment longue pour permettre aux sprinteurs bien entourés de remonter. Néanmoins un sprint assez long qui pourrait être favorable à des sprinteurs puissants comme Ackermann ou Cees Bol.



Sur qui parier ?


Aujourd'hui je prends le parti de l'Australien Caleb Ewan. Bien qu'à première vu une longue ligne droite n'est pas forcément le type de sprint qu'il préfère, je pense que le sprinteur australien dispose, au delà de sa côte alléchante, de plusieurs atouts de poids pour l'emporter sur cette deuxième étape. Tout d'abord il est important pour moi de noter que Ewan est peut être le seul sprinteur à disposer d'une équipe entièrement tournée autour de lui. Ackermann, malgré la présence de Sagan, évolue dans l'équipe qui va devoir défendre et protéger le maillot jaune Schachmann, la Quick Step de Bennett, excepté Morkov, aura très certainement l'envie d'utiliser ses cartouches plus tôt pour tenter des coups de bordure et n'aura peut être pas l'intention de mettre en place un train très fourni à son sprinteur. Enfin, la Sunweb de Cees Bol est également plus que jamais celle de TIesj Benoot qui s'est bien placé hier dans son objectif du classement général.



Caleb Ewan quant à lui aura toute une équipe à ses côtés, de solides coureurs de classiques pour le protéger d'un risque de bordures avec Philippe Gilbert et John Degenkolb notamment et surtout son train habituel qui a fait ses preuves l'an passé avec Roger Kluge et Jasper De Buyst. Enfin, la direction du vent dans la dernière ligne droite (3/4 face) est idéale au travail et à la stratégie de replacement le plus souvent employée par De Buyst notamment. Ewan devrait arriver si tout va bien assez frais dans ce final grâce à ses équipiers et bien placé dans la roue de Ackermann ou Bennett. Même si l'allemand est un des coureurs les plus difficile à remonter dans un sprint long, j'espère qu'un éventuel durcissement de la Quick Step plus tôt dans la course entame ses réserves pour ce sprint.

Philippe Gilbert, lui même, s'est montré motivé sur les réseaux sociaux à tout faire pour faire gagner son sprinteur. A défaut de Milan - San Remo qui était leur objectif à tous les deux, je pense que la Lotto Soudal est très motivée pour remporter au sprint au moins une étape avec Ewan qui devrait en toute logique être proche du top de sa forme en cette période pour laquelle il s'est préparé.


Mon deuxième choix se porte sur le sprinteur français Nacer Bouhanni. De retour en forme et en confiance sous ses nouvelles couleurs Arkea Samsic, Bouhanni a pour objectif de remporter lui aussi une étape sur ce Paris-Nice. Avec un train efficace depuis le début de la saison (Connor Swift, Dan McLay), Bouhanni a avec lui les hommes qui pourraiebt lui permettre de se replacer dans la roue des cadors sans griller trop d'énergie, sur le même schéma que devrait le faire Caleb Ewan. Bien que les bordures pourraient être un danger pour Bouhanni, je pense que s'il se présente avec les meilleurs dans la ligne droite finale, à défaut d'une victoire, on pourra légitimement espérer valider la cote à 10 proposée par unibet pour son Top 3.



Mes paris : Ewan @ 6 (1%) pmu et winamax

Bouhanni top3 @ 10 (0,6%) unibet


483 vues1 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page