Strade Bianche 2020
- martos1432
- 30 juil. 2020
- 13 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 août 2020
01/08/2020 Sienne - Sienne 184 kms

PhotoNews
Les Strade Bianche se sont rapidement fait une place de choix dans le calendrier international. Promue au rang d'épreuve World Tour depuis 2017, cette course est devenue, de part son format particulier qui lui vaut parfois le surnom de "Paris-Roubaix italien" (les pavés du nord étant remplacé en Toscane par des chemins de graviers blanc), une des épreuves les plus attendues et les plus courtisée de la saison. Le parcours et l'engouement du public autour de cette épreuve en font d'après les dire de Warren Barguil une course qui a tout pour devenir un "Monument". La course toscane sera le premier grand évènement cycliste "post-Covid" avec toutes les interrogations que cela peut engendrer.
Le Parcours :

Ce parcours, maintenant mythique, est exactement le même que celui proposé en 2019 aux coureurs. Une boucle autour de Sienne de 184 kms avec pas moins de 63 kms de "chemins blancs", soit plus d'un tiers du parcours. Ces fameux chemins blancs sont répartis de manière plutôt équitable tout au long du parcours mais quelques points stratégiques sont à noter :
Le 8e secteur, celui de Monte Sante Marie sera propice à faire exploser la course à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée. Avec ses 11 kms et des passages à plus de 10% ce sera le secteur le plus difficile du parcours. La sélection s'y fera naturellement au gré des courtes descentes et de ses montées raides.
Le secteur 9, court mais difficile (800 mètres à 7,5%) a été quant à lui le point de départ du mouvement décisif de Fuglsang et Alaphilippe l'an passé. Vient ensuite le dixième secteur, vers le Colle Pizuto (plus de 2 kms avec des passages à 15%), qui devrait, à moins de 20 kilomètres du but, finir de faire exploser le groupe de rescapés si groupe il y a. Ce secteur est sans doute le plus décisif de la course de part surtout son positionnement relativement proche de l'arrivée, Benoot y avait porté son attaque décisive en 2018.
Enfin, il restera un dernier secteur, très court mais très raide puis 12 kilomètres au bout desquels les coureurs auront à gravir, après la flamme rouge, un mur pavé dans les rues de Sienne de 500 mètres. Les pentes monstrueuses sur lesquelles Wout Van Aert avait du poser pied à terre en 2018 vont jusqu'à 16%, pour atteindre la Piazza del Campo où sera jugée la mythique arrivée. Une arrivée qui aura cette année un parfum tout particulier avec l'absence de la foule habituelle.

La météo :
(en cours)
Les Favoris :
Mathieu Van der Poel
Mathieu Van der Poel est le favori logique de cette épreuve de part ses qualités intrinsèques et son passé (et présent) de cyclo-cross man, le champion néerlandais devrait se friser sur les portions blanches. Technique, puissant, véloce, Van der Poel pourrait, comme Stybar (un autre champion du monde de cyclo cross) avant lui, ajouter son nom au palmarès des Strade Bianche. Sa forme semble satisfaisante également, bien que le buzz qui a été fait autour de sa performance Strava sur le Col du Petit St-Bernard est à relativiser pour moi. Nous ne savons pas dans quelles conditions a été faite la montée, Varvaeke est arrivé dans le même temps que lui, et les données de puissance pures (un peu plus élevées que 5W/kg) restent dans le domaine du naturel pour un coureur de ce calibre.
Van der Poel devrait être évidemment un danger pour la victoire, peut-être même un peu trop et il se pourrait aussi que son équipe ait du mal à contenir les offensives lointaines des co-leaders des grosses armadas. Un marquage à la culotte sur le néerlandais me semble probable, et il lui faudra être diablement fort pour s’imposer ce samedi.
Ses gros objectifs sont également plus loin (octobre), ce qui fait qu’il ne devrait pas être, dès début aout, à son top niveau. Néanmoins nous savons que Van der Poel a la capacité de maintenir un niveau de forme très élevé pendant toute la saison et n’a pas besoin de beaucoup de courses de préparation pour atteindre ses objectifs. Une présence sur le Sibiu Tour, qui était initialement prévue, aurait tout de même eut l'effet de le mettre un peu plus en jambes et lui aurait été plus favorable à l’approche des courses italiennes.
Julian Alaphilippe
Le vainqueur sortant français fait également logiquement parti des favoris des bookmakers. Il a montré l’an passé que ce tracé lui convenait à merveille. Alaphilippe a l’avantage, en plus des qualités que possède Van der Poel, d’être encore plus efficace sur les très forts pourcentages. Vire-voletant l’an passé, il est à noter tout de même qu’il se présentait sur les Strade Bianche au top de sa forme, lui qui visait clairement Milan - San Remo prévu quelques jours plus tard.
Cette année, l’objectif des mondiaux et des ardennaises devrait logiquement lui faire décaler son pic de forme à fin septembre, courant octobre, surtout s’il aborde le Tour de France sans y viser le général comme il l’a annoncé. Souvent en forme trop tôt il a loupé la gagne sur les mondiaux ou bien encore Liège-Bastogne-Liège les années passées par un excès de courses et un défaut de récupération. S’il veut s’imposer sur ce type d’épreuve cette saison, il a tout intérêt à ne pas être au top dès le 1 aout.
Néanmoins, la météo caniculaire devrait avantager le puncheur français ce samedi. Le parcours et la météo vont en sa faveur, la forme devrait être un élément en sa défaveur si la logique est respectée et sa préparation millimétrée.
Wout Van Aert
Deux participations pour deux troisièmes places, le chouchou du public belge est, depuis son retour tonitruant sur le devant de la scène lors de l'Omloop Het Nieuwsblad,redevenu un des tops favoris de toutes les classiques auxquelles il prendra part.
On pouvait se poser la question quant à son retour au niveau qui était le sien avant sa terrible chute à Pau en juillet 2019. Les doutes étaient permis du fait de la gravité de sa blessure, mais Wout Van Aert a, avant le break imposé par la crise sanitaire, à ma surprise je l'avoue, levé tous les doutes qui pouvaient se porter sur lui. A l'attaque à deux reprises puis sans doute le plus costaud dans l'enchaînement historique du Ronde (Kappelmur, Bosberg), alors que ce n'était que sa course sur route de reprise, on en est même à se demander s'il ne va pas revenir plus fort encore qu'il ne l'était l'an passé. Les mois de break imposés ne sont que des éléments en plus en faveur d'une fin de convalescence.
Néanmoins, les Strade Bianche, bien que les chemins de pierres blanches sembleraient lui être très favorables de part son passé et son présent en cyclo-cross, n'est pour moi pas le parcours qui lui convient le mieux dans le calendrier. Son poids lui donne un désavantage par rapport aux Fuglsang / Alaphilippe ou encore Benoot sur les forts pourcentages ou les montées qui dépassent les 2 kms. Des objectifs programmés sur les Flandriennes en Octobre pourraient également suggérer un décalage de forme, Van Aert ne devrait logiquement pas arriver au top ce samedi.
Jakob Fuglsang

Mon favori pour cette course, si elle avait eut lieu en mars comme prévu, aurait été le danois Jakob Fuglsang. L'an passé il a montré toute l'étendue de son talent lors d'une campagne de classiques menée tambours battant, lors de laquelle il a été le seul à rivaliser avec un Julian Alaphilippe au sommet de son art. Les premières joutes de cette rivalité en 2019 ont eut lieues sur ces chemins blancs. Une des plus belles, si ce n'est la plus belle course de 2019 où Fuglsang a révélé ses talents sur ces terrains extrêmes. Des aptitudes qu'on ne lui connaissaient peu étant donné qu'il avait souvent été cantonné au rôle d'équipier de luxe sur les grand tours ou bien de leader pour les courses par étapes d'une semaine. Néanmoins, sur le Tour de France 2014, on avait pu entre-apercevoir des qualités indéniables de résistance et d'endurance lorsque le parcours était à la limite du praticable et qu'il accompagna son leader Nibali sur le podium de l'étape qui empruntait, sous la pluie, les routes de Paris-Roubaix. Ce jour là ils battaient même les spécialistes Cancellara et Sagan.
L'an passé sur les Strade, Fuglsang s'est révélé sur ce terrain. Il remporta par la suite, sans concurrence à sa hauteur, un Liège Bastogne Liège durci par la pluie. Il est pour moi imprenable sur ce type d'effort s'il est à 100% de ses capacités. La question demeure à ce niveau là. Focus sur le Giro d'Italia programmé en octobre, Fuglsang devrait logiquement arriver au top des ses capacités après les coureurs qui visent le Tour de France. Avec une côte inférieure @ 10 cette incertitude ne m'incite pas à poser mes jetons sur lui bien que je pense qu'il pourrait gagner s'il est à son meilleur niveau.
Tiesj Benoot
Benoot est pour moi un des coureurs dont le parcours convient le plus. Grâce à sa polyvalence, ce coureur étant capable de jouer la victoire sur un Tour des Flandres comme sur une étape de montagne du Tour de France, Benoot a remporté sur ces chemins blancs la plus belle victoire de sa carrière en 2018 dans une édition durcie par la météo.
Excellent lors du week-end d'ouverture en Belgique puis impressionnant second du Paris-Nice, on a vu Benoot en belle condition et sans doute plus fort qu'il ne l'était l'an passé quand il avait pris la 5e place des Strade. Cette course semble lui convenir à merveille, à 25 ans et en 4 participations il a fini 4 fois dans la top 10 pour une victoire. Assurément toujours un des objectifs de sa saison, je vois Benoot répondre présent une nouvelle fois cette année. Lui aussi tourné vers les classiques d'octobre, sera-t-il pour autant à la lutte pour la victoire dans la montée finale ? Pas évident. En mars j'aurai misé sur son Top 3, je m'abstiendrai en août.
Alexey Lutsenko
Lutsenko, 7e l'an passé, semble être le type de coureur tout terrain pour qui cette course devrait convenir. 3e des classements généraux du Tour de la Provence et de l'UAE Tour en début de saison, le champion du kazakstan se présente en candidat au podium sur cette édition des Strade Bianche.
Reste à savoir comment il sera utilisé par son équipe Astana. Sera-t-il envoyé en éclaireur ce qui pourrait lui permettre de créer la surprise ou restera-t-il aux côtés de Fuglsang afin de travailler pour son leader ?
Si un coureur sera particulièrement avantagé par la météo cette année c’est bien Alexey Lutsenko. Hyper performant sous les grosses chaleurs, Lutsenko a l’habitude de se montrer à son avantage sur les courses disputées dans le golfe (Tour du Oman, Tour des UAE…). Il est également un grand spécialiste des débuts de saison et a l’habitude de commencer très fort, sans courses de préparation. La programmation des Strade Bianche en tant que première grande course post-Covid est idéale pour le co-leader de l’équipe Astana. Dans le cas où Fuglsang serait encore un peu court niveau condition, Lutsenko pourrait être la carte maîtresse de l'équipe Astana et devrait pouvoir profiter de ce statut mais surtout de la programmation particulière de cette édition (à distance des classiques belges) pour créer une semi-surprise.

Les coureurs à suivre
Sur cette course particulière il existe évidemment quelques spécialistes et habitués des chemins blanc. Zdenek Stybar en est peut être le meilleur exemple avec comme pire résultat une 7e place sur les cinq dernières éditions avec notamment une victoire en 2015. Néanmoins, le tchèque s'est montré moins fringant l'an passé sur les flandriennes et semble ressentir un peu le poids des années, bien que nous le retrouverons sans doute dans les 10 premiers ce samedi. Dans ce registre nous pouvons également parler de Peter Sagan, au calendrier très transalpin cette saison, deux fois deuxième, il semble toutefois moins explosifs que lors de ses plus belles années et devrait avoir du mal à battre les plus punchy dans les forts pourcentages décisifs de l'épreuve. Kwiatkowski, double vainqueur à Sienne sera à surveiller sur sa course favorite, lui qui semble réaliser une grosse préparation au vu des retours que l'on peut avoir de ses données d'entraînement. Greg Van Avermaet, toujours aussi régulier, pourrait profiter d'une chaleur qu'il affectionne, puisqu'il a été champion olympique dans des conditions météorologiques semblables. Les anciens Nibali ou encore Gilbert pourraient faire figure de troubles fêtes de même que les collectifs fournis comme l'équipe EF qui pourrait bénéficier d'un surnombre grâce à son trio Bettiol-Clarke-Woods. Simon Clarke, excellent encore en début de saison malgré ses 34 ans a souvent précisé que cette course est sa préférée au calendrier, lui qui affectionne particulièrement les portions "gravel" qui semble-t-il sont très répandues du côte de Melbourne, sa ville natale.
Il faudra également compter sur la jeune garde, avec des coureurs qui n'ont cessé d'impressionner l'an passé comme Tadej Pogacar et dont on ne connait pas vraiment les limites, le voir réaliser de grandes choses sur une classique comme les Strade Bianche est tout à fait envisageable. Maximilian Schachmann, récent vainqueur de Paris-Nice, devrait trouver également un terrain de jeu à sa convenance, lui qui avait perdu tout espoir sur crevaison l'an passé alors qu'il réalisait jusque là une course agressive et qu'il semblait capable de jouer les tous premiers rôles.
Les troubles fête
Ces coureurs ne font pas forcément partie des favoris, pourtant je pense qu'une course animée et lancée de loin pourrait nous créditer d'une belle surprise. Comme déjà évoqué, un scénario comme sur l'Omloop Het Nieuwsblad avec une échappée essentiellement composée d'équipiers pourrait tirer profit du marquage à la culotte de leur leader sur Mathieu Van der Poel.
Voir un groupe Teunissen, Lutsenko, Jungels profiter d'un enterrement de Van der Poel par Van Aert, Fuglsang et Alaphilippe ne m'étonnerait pas. Parmi le groupe de tête des noms comme Garcia Cortina, ou encore Skujins pourraient créer la surprise. Nous n'oublierons pas des coureurs comme Michael Valgren au sein d'une équipe "boostée" depuis l'arrivée de Bjarne Riis aux manettes ou encore Bauke Mollema, vainqueur de Tour de Lombardie 2019, qui ne cesse de se bonifier avec le temps.
Enfin, mon choix dans cette catégorie est le suisse Marc Hirschi. Révélation l'an passé, l'ancien champion du monde espoir avait notamment pris la 3e place de la Clasica San Sebastian avant de réaliser un excellent BinckBank Tour. Gêné par sa hanche en début de saison (il a un temps envisagé une opération) il s'est fait un peu oublier mais a pu profiter du confinement pour régler ses problèmes physiques. Un changement de position sur le vélo et selon ses dires près de trois mois sans douleurs plus tard, Hirschi pourrait être le dark horse idéal. A noter qu'il a souvent été à son aise sous la canicule comme lors du Tour d'Alsace 2018 ou encore de son championnat national de contre la montre en 2019.

La grosse côte :
Michael Woods
Sur cette course, les états de forme semblent très incertains. Pour beaucoup, les Strade Bianche seront une course de reprise, pour d'autres qui feraient logiquement figure de favoris en temps normal, la courses est programmée bien loin de leurs objectifs automnaux que seront les classiques flandriennes. Dans quelle conditions se présenteront Wout Van Aert et Mathieu Van der Poel ? A un mois du Tour de France, quelles seront les dispositions de Julian Alaphilippe qui souhaiterait aussi sans doute s'emparer du maillot irisé à Martigny dans près de 2 mois ?
Pour ces raisons, je me vois mal miser sur un favori pour cette course de reprise. Je préfère autant poser ma mise (moins importante qu'à l'habitude) sur un outsider qui pourrait tirer profit de ce contexte particulier entourant la reprise post Covid.
Avant d'envoyer de plus grosses mises j'attendrai quelques épreuves et en savoir plus sur l'état de forme de chacun.

Michael Woods a pour moi tout de la bonne affaire pour ces Strade Bianche. Sans référence sur cette course il dispose logiquement d'une belle cote. Sa chute sur le dernier Paris-Nice et sa fracture du fémur auraient pu anéantir sa saison et fait que le puncheur Canadien ne semble pas faire partie des favoris au départ de Sienne.
Néanmoins, pour moi le canadien ne doit pas être sous estimé. Tout d'abord car il fait maintenant parti des tous meilleurs coureurs de classiques du monde. 2e à Liège en 2018 et 3e des mondiaux la même année, Woods a réalisé l'an passé une campagne de classiques automnales italiennes exceptionnelle, prouvant déjà qu'il affectionne ce pays. Battu seulement par un Roglic en état de grâce sur le Giro d'Emilie, Woods semblait le plus fort déjà sur lors des Trois Valle Varésines avant qu'une erreur d'aiguillage ne vienne condamner les chances du groupe de tête dont il faisait partie. Ce n'était que partie remise puisque le canadien allait s'imposer avec la manière sur Milan-Turin avant de prendre finalement une quelque peu décevante 5e place en Lombardie, piégé comme les autres favoris par Bauke Mollema.
Woods est un cador des classiques, il affectionne les forts pourcentages, il affectionne l'Italie, mais que vaut-il sur des terrains particuliers comme les portions de pierres blanches? La première idée serait de se dire que cela ne lui convient pas du tout, lui qui n'est pas réputé pour ses talents de pilotes sur le vélo. Je pense pourtant qu'il adore ça. Adepte du gravel depuis des années pour sa préparation hivernale, Woods a montré ponctuellement qu'il pouvait faire la différence sur des montées avec des revêtements particuliers. Sur l'Herald Sun Tour 2019, c'est sur une portion gravel qu'il fait la différence face à Richie Porte avant de s'imposer à Churchill. Sur la Vuelta 2018, il gagne aussi au sommet du Balcon de Bizkaia au sommet d'une route au revêtement plus qu'irrégulier. Pour moi, les Strade Bianche pourraient convenir à la perfection aux caractéristiques du résistant puncheur canadien, adepte du gravel. Pour pousser le vice encore plus loin je dirait même que les rues du final de la course à Sienne me font beaucoup penser à celle de Gerone, où il habite, ce qui pourrait lui permettre d'en faire un terrain de jeu familier. Woods est également ultra résistant sur les efforts anaérobies et possède cette double accélération particulière qui pourrait lui permettre de faire la différence sur le montée finale vers la Piazza de Campo.
Sur le plan psychologique aussi, je pense que Woods a un avantage sur les autres. Si beaucoup ont pu souffrir mentalement de la pause engendrée par le Covid-19, Woods est peut-être celui pour qui la situation à été la plus bénéfique. Tout d'abord parce qu'il a pu récupérer de sa blessure sans louper de grandes courses mais surtout car les Jeux Olympiques, qui restaient sans doute son objectif ultime de fin de carrière seront reportés alors qu'il pensait dans un premier temps louper cette échéance à cause de sa blessure. En quelques semaines, une saison à oublier sans JO et sans Tour De France allait se transformer en deuxième chance "grâce" au Covid et au report des courses qui constituaient ses objectifs avant sa blessure.
Enfin en ce qui concerne son état de forme, beaucoup d'éléments laissent à penser que sa fracture du fémur lors du dernier Paris-Nice n'est que de l'histoire ancienne. Tout d'abord sa victoire lors de l'étape reine du Tour de France Virtuel au Mont Ventoux où il a su montrer qu'il était capable de tenir des puissances très élevées pendant un temps rallongé. Surtout je me tiendrais à ses déclarations. Woods a précisé récemment qu'il avait retrouvé des données aussi bonnes qu'avant sa chute et surtout que lors du camp d'entrainement de son équipe en Andorre il était capable de suivre Hugh Carthy en montagne, ce qui selon lui est un signe qui ne trompe pas sur son état de forme avancé.
Sans doute en compensation et parce qu'il a voulu revenir extrêmement vite après sa blessure, Woods a semble-t-il beaucoup travaillé et arrive déjà, peut-être un peu tôt, très en forme. Cela pourrait être de l'impatience mais s'il gagne les Strade Bianche en profitant de cet état de forme avancé par rapport à ses concurrents qui auraient planifié leur forme de manière plus pointue, nous ne nous en plaindrons pas.
Mes paris :
vainqueur :
Lutsenko @ 21 (0,5%) pasinobet
Woods @ 61 (0,33%) unibet
Hirschi @ 81 (0,1%) unibet
top3 :
Van Avermaet @ 8,25 (0,5%) unibet
Lutsenko @ 9,80 (0,25%) netbet / golden palace
Hirschi @ 26 (0,2%) netbet / golden palace
Ivan Garcia Cortina @ 40 (0,17%) netbet / golden palace
(les top 3 Netbet/Zebet/FrancePari sont fermés, s'ils ne ré-ouvrent pas ces cotes sont dispos sur Golden-Palace)
Merci à toi c’est adorable ce taff gratuitement même pour les non parieurs et avec autant de infos et de précisions